Anahire : une cité construite autour d'un gouffre, dont la population est régulée par de systématiques mises à mort ritualisées. Pendant qu'a lieu le grand recensement, qui permet de calculer chaque année avec le nombre de morts nécessaires, une fillette, Ananée, commet un acte incroyable : elle tue un homme, kidnappe un nouveau-né et l'emmène hors de la ville, vers le volcan. Pour les dirigeants de la cité, il faut retrouver ces deux enfants à tout prix.

En décrivant un univers tel que celui-ci, les auteurs n'ont pas choisi la facilité... Froid et sombre ...

Deux fiers bretteurs - l'un loup, l'autre renard, découvrent, grâce à une carte, l'existence du fabuleux trésor des îles Tangerines... De geôles en galères, nos deux gentilshommes s'embarquent pour une incroyable aventure qui porte l'inimitable griffe du scénariste de Garulfo.

Voici une série pleine d'humour et de finesse. Voir un loup déclamer de grands classiques est tout simplement désopilant. Mais inquiétude ..., l'histoire part un peu dans tous les sens. Une série qui devrait durer encore de (trop ???) nombreux albums.

Autrefois menacées par les troupes du démon Baldûr, les quatre tribus naines ont réussi à enfermer l'ennemi dans un dédale souterrain. Mais aujourd'hui, des siècles plus tard, les hordes maléfiques reviennent...
Une grande saga inspirée des légendes nordiques commence.

Une bonne série d'Heroic-Fantasy, malheureusement un peu gâchée par les dessins bâclés du troisième tome. Dommage.

L'Ephébir, la flèche mythique vénérée par le peuple multin, est dérobée par les Loups d'Oz lors d'une cérémonie... Ainsi commence une immense saga où scénario, dessin et couleurs rivalisent de démesure.

Un album mythique !!!
L'histoire est très dense (c'est un euphémisme) et le graphisme chargé (encore un euphémisme) mais le tout donne un résultat ... magique !
Seul problème : on sait dès le 1er tome que l'histoire ne s'achèvera pas (si Lidwine continu à tout faire) . En effet ce premier album à été attendu plus de 5 ans ... et ce n'est que le prologue !!!
Lidwine dessine la suite de la "Quête de l'oiseau du temps" chez Dargaud, alors il est tout pardonné !!!

Enrôlé de force dans la flotte royale, Edward John Trelawnay se rebelle contre l'autoritarisme du capitaine Mac Shin. A Bombaye, il déserte et fait la connaissance d'un homme riche et intriguant, De Ruyter, qui lui propose de commander un de ses vaisseaux volants. Ainsi, le jeune navigant devient-il un redoutable capitaine, qui livre un combat sans merci contre ses anciens maîtres de la toute-puissante Compagnie...

Dans un monde où la mer domine la planète, les enfants subissent les effets d'une lente mutation. Seule la précieuse liqueur d'existence peut prolonger leur survie. Pour contrôler la fabrication de cette substance vitale, le peuple Nek-Amas est prêt à déclencher une guerre. Finkel, marin-lige au service de la puissante Feder-Compagnie qui gère le commerce maritime, se trouve projeté au coeur de cette intrigue. Après avoir réussi à sauver l'"enfant de mer", seul à avoir atteint le stade final de la mutation, il parvient à délivrer le moine Hoschee, ultime espoir de rétablir la paix... Finkel est la nouvelle grande série de Gine et Convard, les auteurs de "Neige".

Sans doute ma série préférée de chez Delcourt. Finkel est sans doute une des plus belles réussites de Convard. On retrouve les mêmes thèmes récurrent (religion, mythologie Egyptienne, ésotérisme) que dans ses autres séries. C'est sans doute un des premiers "grand auteur" à avoir pris le risque de réaliser une série pour Delcourt. Il a bien fait. Le T5 termine (un peu rapidement à mon goût) le premier cycle. Autant Editnalta (chez Dargaud) est peu convainquant, Neige (Glénat) ennuyeux sur la fin, autant l'univers créé ici par Convard est cohérent et crédible. MAGNIFIQUE !!!!
A noter : Finkel est issue à 80% de "Last, la théorie du crabe" des mêmes auteurs, album sorti en 1990 aux éditions Blanco (une rareté vu l'échec commercial).

Après un rude atterrissage, Mademoiselle H découvre le fond du monde : un endroit sinistre, fait de pics et d'abîmes enneigés, où une misérable population s'entre-déchire. Pourchassée, la mystérieuse aviatrice parvient cependant à trouver celui qu'elle est venue chercher : un jeune garagiste nommé Basile, que son vieux mentor prépare depuis de longues années à cet instant où, enfin, son destin doit s'accomplir. Un destin qui le mènera vers les sommets du Coeur de la Cité...

Un peu terne ...  Après un premier tome intrigant, un second tome assez lent, le troisième tome (qui semblait être la fin de la série) m'a vraiment déçu . J'ai décroché sans avoir envie de suivre des deux autres albums.

Magnifique et hilarante fable. Garulfo, la grenouille naïve, est décidément bien sympathique. Si les deux premier tomes sont indispensables, les suivants, n'amènent plus grand chose mais restent très bien. La première planche des tomes 1 et 2, (travelling vertical) est vraiment superbe.

Dans un Moyen-age où le christianisme annihile toute autre croyance, le monde de Faërie meurt sous s'impulsion de forces démoniaques. Pour le sauver de la destruction, la Reine des fées confie à Igguk Plitchwook, "la mémoire des Elfes", la mission de rechercher le Coeur de Cristal. Pour cet alchimiste elfique qui n'a rien d'un bourlingueur, il s'agit là du début d'extraordinaires péripéties...

Aux frontières de la bande dessinée et de l'illustration. Un album très atypique dans cette collection avec un graphisme superbe très dense parfois même difficile à déchiffrer. Vraiment très beau. Dommage que le scénario un peu léger ne soit pas à la hauteur.
A noter l'évolution progressive des dessins et de la mise en page au cours du 2ème et surtout du 3ème tome, le scénario s'étoffe aussi.

A la demande du roi-géant Krungnir, le dieu Loki accepte contraint et forcé de partir à la recherche d'une arme magique et mythique enterrée dans un désert de glace : Bolöx, une hache forgée à l'aube des temps par dieux, géants et nains, en signe de paix. Le dieu est accompagné dans sa quête par une mercenaire, Katla, et par un prince en exil, Sigvid.

Cette nouvelle série d'Heroïc-Fantasy reste trop touffue. On a vraiment beaucoup de mal à suivre une histoire peu claire aux multiples personnages et qui finie par lasser le lecteur. Et en plus la suite se fait attendre ...
(Elle risque de se faire attendre longtemps puisque qu'il n'y aura sans doute pas de T2 ...).

Horologiom : une ville entièrement régie par les lois de la mécanique, où chaque individu doit avoir une clé sur la tête, où toute émotion, tout comportement "animal" de l'individu est prohibé. Arrivé par le plus grand hasard dans cette inquiétante cité, le funambule Mariulo est le grain de sable qui menace d'en gripper les rouages. Cet "homme sans clef" doit être neutralisé sous peine de remettre en cause les principes fondamentaux de la ville. Ainsi, le Prédicateur lance à ses trousses l'Etre Contraire, un animal monstrueux dirigé par un robot, seule créature capable de tuer l'intrus. Mariulo ne compte pour allié que le savant Sacharine, qui a contribué à la création d'Horologiom et en connaît les secrets les mieux enfouis...

Une inventivité de tous les instants. Une série bien dans l'esprit Delcourt.
Dans le quatrième album, tout se met en place avant l'acte final et Lebeault s'attarde plus sur les personnages et leur psychologie que sur son monde imaginaire en pleine déliquescence. Plus passionnant que le précédent, cet album confirme le talent de de Fabrice Lebeault. Vivement la fin.

Selon la légende, durant la nuit de Samain, des passages s'établissent entre l'Autre Monde, celui des Dieux des temps héroïques, et le nôtre. Cette année-là, l'an 1100 de notre ère, des Cléricaunes du clan de la Forêt ténébreuse massacrent le père de Luaine, une petite irlandaise, et enlèvent sa mère et son grand-père. Recueillie par des Korrigans, Luaine va partir avec eux à la recherche de ses parents disparus, et devra s'opposer aux noirs desseins de Balor, le Maître des Ténèbres...

Dans le royaume de Baoking, les femmes ont tous les pouvoirs, et les hommes ne comptent pas plus que le vent... Par jeu, le princesse Soon-Li et sa compagne Miaô décident de capturer un mâle de la tribu des Glôbs. Mais l'homme ainsi conquis éveillera chez Soon-Li des sentiments nouveaux. Miaô, par jalousie, fera tout pour détruire cet amour naissant : ainsi commencera une lutte qui fera vaciller le royaume sur ses bases.

Les femmes ont tous les pouvoirs ... voilà une série qui commence bien mal ... Heureusement un homme va corriger tout cela !!!
Attention cette série n'est pas du tout humoristique.
Le troisième tome est très différent des deux premiers. La société matriarcale de Baoking passe au second plan. Plus fantastique, moins intéressant, je n'ai pas accroché ce qui devrait être le dernier album de la série.

La légende de la princesse du lac débute dans le Japon médiéval du XIIIe siècle : Alors qu'elle attend le retour de son amant parti à la guerre, la princesse du château du lac est défigurée par sa soeur Akane qui, amoureuse du même homme, se meurt de jalousie. De désespoir, la princesse se jette dans le lac ; son amant la retrouvera dans le royaume des morts après s'être crevé les yeux sous le poids du chagrin : leur avenir repose à présent sur la naissance d'une petite fille...

Spécialiste des Lutins, dont il a écrit la Grande Encyclopédie, Pierre Dubois a imaginé un ensemble de récits, situés à différentes époques, où le Petit Peuple intervient dans le destin des hommes. La première histoire nous montre comment Bonnie Tom, bandit au grand coeur, est capturé et emprisonné dans la forteresse de Dartmoor, dont toute évasion est impossible. Pour lui venir en aide, Jay, sa fiancée, fait appel à d'étranges alliés : les Pixies. Mais quand Jay retrouve enfin Tom, c'est un homme différent, corrompu par les lois impitoyables de la prison, qu'elle découvre... Le second récit nous emmène vers les rives du Nouveau-monde, où débarque un jeune Hollandais plein d'espoir. Son rêve : construire un moulin en pleine forêt. Pour le réaliser, il lui faudra faire alliance avec les Indiens, mais aussi avec les esprits qui habitent ces lieux.

Il faudrait établir deux notes différentes tant les deux premiers tomes diffèrent des deux derniers. Si Bonnie Tom (T1 et T2) reste une belle histoire, le graphisme de Duval évolue radicalement dans les deux tomes suivants. Bizarre ??? Lire plutôt Red Caps, des mêmes auteurs, de bien meilleure facture..