Nao, jeune terrien orphelin, a fait naufrage sur la planète Aquablue où de paisibles pêcheurs l'ont adoptés. Face à des envahisseurs sans scrupules venus piller les richesses de ce monde, il prendra la tête de la révolte..

Un des plus grands succès des éditions Delcourt. Succès assez mérité. Les dernier album est dessiné par Tota.

Pour Jordan, la lutte de deux forces invisibles a pris forme. Le jeune étudiant praguois se trouve malgré lui au centre d'un combat millénaire qui, dans notre monde, prend la forme de perles noires et de monstres titanesques... 168 pages haletantes à absorber d'un trait.

Avec Makyo, il y a rarement de surprises : une histoire superbe, magnifiquement traitée pendant les premiers volumes et puis ...une fin empreinte de surnaturel, de fantastique, de mysticisme incompréhensible qui vient tout gâcher (tout comme Ballade au bout du monde et surtout Grimion gant de cuir). Dommage. Lire plutôt "Un coeur en Islande" chez Dupuis (collection Aire Libre). Une histoire (en deux albums) émouvante.

San Concepcion, Amerique du Sud. Une femme non identifiée a échappé à la noyade puis s'est sauvée d'un asile en tuant sauvagement plusieurs personnes. Elle aurait aussi abattu le président du pays et l'ambassadeur américain. Cette femme, Elektra, est une tueuse à gages hors pair. Et elle n'arrêtera pas de tuer ... tant qu'elle n'aura pas terrassé la "bête" qui, à travers le futur président des Etats-Unis, cherche à détruire le monde.

Alors que les enfants-rêves continuent de mourir, Sa Bbal décide d'éliminer les alchimistes pour leur arracher le secret de la liqueur d'existence. Finkel et Bérith, en route pour les sauver, croiseront d'étranges créatures issues d'un antique projet et perceront le mystère de la parfaite mutation. Au fil des albums, Gine et Convard, véritables créateurs d’univers, installent une saga foisonnante et développent une quête initiatique où dominent l’humanisme et l’écologie.

Sans doute ma série préférée de chez Delcourt. Finkel est sans doute une des plus belles réussites de Convard. On retrouve les mêmes thèmes récurrent (religion, mythologie Egyptienne, ésotérisme) que dans ses autres séries. C'est sans doute un des premiers "grand auteur" à avoir pris le risque de réaliser une série pour Delcourt. Il a bien fait. Le T5 termine (un peu rapidement à mon goût) le premier cycle. Autant Editnalta (chez Dargaud) est peu convainquant, Neige (Glénat) ennuyeux sur la fin, autant l'univers créé ici par Convard est cohérent et crédible. MAGNIFIQUE !!!!
A noter : Finkel est issue à 80% de "Last, la théorie du crabe" des mêmes auteurs, album sorti en 1990 aux éditions Blanco (une rareté vu l'échec commercial).

Hard Boiled

La série au plus fort taux de mortalité de la BD : 120 pages de démolitions en règle, au cours desquelles un assureur découvre qu'il est en fait un androïde manipulé par sa propre famille. Ca ne lui fait pas plaisir et il le fait clairement savoir ! Darrow et Miller dans leurs hautes oeuvres...

Recueil de quatre volumes : Neëkibo, Grisnoir, Jikuri, Charles
De son aventure africaine où il découvre l'amour mais aussi l'amertume jusqu'aux chemins noirs et violents de l'Amérique où il retrouve son père, cette édition regroupe les quatre épisodes de la vie tumultueuse du plus humain des héros de BD : Julien Boisvert.

Sans doute une des plus belle série de la bande dessinée actuelle. Le graphisme de Plessix évolue en même temps que le personnage principal.
Dans le dernier tome, la quête initiatique de Julien se termine. La boucle est bouclée, Il est temps pour lui d'en finir avec son passé. La lutte contre un mouvement néo-fasciste permettra à Julien et à son père de se retrouver et enfin de se comprendre.
Les superbes couleurs d'Isabelle Rabarot illuminent les magnifiques planches de Plessix. Quant à Dieter, il montre (comme pour Névé dans la collection Grafica de chez Glénat) une maîtrise parfait des scénarii.

En un seul bloc de 152 pages, l'une des plus grandes sagas d'heroïc-fantasy en bande dessinée brille de tous ses feux. Puissance du récit, vigueur du dessin, lyrisme débridé des idées...
Cette grandiose épopée, devenue un classique du genre, a inauguré la collection "intégrales".

Le premier véritable succès des éditions Delcourt.

Les Furets et les Transparents, deux races en perpétuel conflit, doivent quitter leur univers pour entrer dans le Monde de la Légende, dont ils sont issus. Là, un Grand Chêne agonise. S'il meurt, les Transparents disparaîtront avec lui...
Dans ce monde fantastique, Gibelin et Wendling créent de bien étranges créatures (le Cafou, les Bigops...) et des paysages magnifiques. Le cinquième volume conclut ce grand récit plein de monstres et merveilles.

S'inspirant visiblement de Frazetta, Claire Wendling montre dans cette série toute l'étendue de son talent (en fait, Wendling est une des rares femmes dont le talent est unanimement reconnu - et envié - dans un univers un peu "machiste"). En raison d'un scénario un peu touffu, cette série reste longue et difficile à lire, mais ça ne m'empêche pas de l'adorer !!!

Après le meurtre de deux policiers, Marc et Joël ont décidé de fuir vers l'Espagne. Alors que leur voiture commence à faiblir, les deux amis arrivent en vue d'une boîte de nuit, le Blue Moon. Plus incontrôlable que jamais, Joël espère y trouver l'occasion de s'approprier un nouveau véhicule...

Pour combattre le pirate Reddy Scarlet qui veut décimer les fées, l'elficologue Petrus Barbygère s'allie à son vieil ennemi, le redoutable Capitaine des Morts. Ils invoqueront tous deux moult créatures infernales lors d'une mémorable poursuite en mer, et réveilleront l'horrible Kraken.
Recueil des deux volumes (L'Elficologue, Le Croquemitaine d'écume), avec huit pages illustrées inédites.

Pierre Dubois maître des mots et Joann Sfar maître des monstres se sont réunis pour conter l'histoire de Petrus Barbygère, elficologue et redoutable bretteur partant à la poursuite du terrible pirate Reddy Scarlett.
Le résultat, à la hauteur du talent de ces deux auteurs, montre une fois de plus que la collection "Terres de Légendes" n'est pas composées uniquement de clones insipides comme le pensent certains !
Ce conte pour adulte reste difficile d'accès mais le talent de conteur de Dubois et le style de graphisme très personnel (très "noir") de Sfar finissent par ensorceler le lecteur.
Un bémol cependant, seule l'intégrale reste au catalogue. Ce format qui incite le lecteur à lire l'ensemble d'une traite risque de rendre le tout un peu indigeste...

Repoussant d'un cran les limites connues de la férocité, voici le portrait d'irrécupérables ratés : le paralytique Champonneau qui veut traverser l'atlantique, la famille Poissart narguée par une équipe de TV, les clochards Mimile et Zézette dans leur terrain vague ... Les dentiers grincent, mais l'hilarité triomphe.