Zentak T3 : critique d'ISA de BD Sélection


A la fin du tome 2, Tim et Blade ont réussi à trouver refuge sur la base secrète Xanadu en plein milieu de l'océan. Mais les forces de Crépuscule sont sur leurs trâces, et bientôt, l'ancienne plateforme pétrolière est attaquée. Nos héros semblent perdus, mais soudain, les combats s'arrêtent : le conseil mondial a donné l'ordre de suspendre les hostilités...
Tim et Blade sont emmenés au coeur de la base jusqu'à une salle où ils découvrent 5 Sysops de Digital Nation connectés au réseau. Ce sont les gardiens du réseau, sa conscience, ils garantissent la liberté de communication. Garret, un vieil ami de Tim apparait. Il est devenu un Ghost, le rêve de tout runner : être détaché de son enveloppe corporelle pour être branché en permanence sur la matrice. Garret amène un message à Tim de la part du fantôme qui hante son esprit. Il veut le rencontrer. Rendez-vous est pris à Thazen, sanctuaire des logiciels obsolètes au coeur de la matrice....
Le web, la matrice, le réseau, la réalité virtuelle (une autre façon de parler d'illusion ?) tous ces concepts nourissent la BD et le cinéma contemporain. Digital Nation, ce super gendarme n'est rien d'autre que le successeur du W3C, le consortium qui essaye de donner une cohérence technique et linguistique au web aujourd'hui.
Zentak n'est pas une série qui se fonde exclusivement sur les effets spéciaux. Derrière une quête dont les tenants et les aboutissants demeurent encore un peu obscures, c'est l'équilibre entre le monde réel et virtuel qui est en jeu. Face aux nouvelles technologies, nos grand-parents doivent nous prendre pour des extra-terrestres. Et de la même façon, que comprendrons-nous à ce monde fait d'avatars, de drônes, d'hologrammes et de sauts dans la matrice qui s'annonce pour demain ?