Le Chant des Stryges T4 : critique de Thierry Bellefroid [chroniqueur sur BD Paradisio]


Vous ne connaissez pas encore le « Chant des Stryges » ? Ne lisez pas cette chronique, allez tout de suite acheter les quatre albums parus, lisez-les, on en reparlera. Vous connaissez déjà la série et vous n'avez pas encore acheté le nouvel album ? Nul n'est parfait, mais que je ne vous y reprenne pas. Que dire encore de cette série phare qui puisse convaincre les derniers irréductibles de passer d'urgence à sa lecture ? Je dirais peut-être que dans ce quatrième tome, Corbeyran a vraiment décidé d'arrêter de diluer son histoire, qu'il nous la sert sur un rythme à faire frémir d'envie n'importe quel réalisateur de films d'action hollywoodien et qu'on en redemande. Les cinq premières pages, muettes, sont un exemple du genre. Les suivantes, suivant l'action principale en même temps que les errances d'un petit chat curieux ne sont pas plus mal, même si elles sont beaucoup plus calmes. Le final est parfait. Et entre tout ça, il y a une sacrée bonne histoire bien servie par un Corbeyran qui surfe à merveille sur la vague de X-File et un Richard Guérineau à qui je ne ferais qu'un reproche : nous avoir « croqué » la tête de Woody Allen en plein milieu d'une histoire qui n'en avait pas besoin. Mais c'est si peu de choses...