Baker Street T1 : critique de la Société Sherlock Holmes de France

Les révélations du Dr Watson

Vous connaissez tous Sherlock Holmes, le docteur Watson et l’inspecteur Lestrade. Mais savez-vous que Watson doit une grande partie de sa popularité à une méduse ? Que Holmes pratique parfois le cambriolage ? Et que Lestrade est un casse-pieds qui poursuit les deux héros jusque dans les armoires ?
Vous a-t-on dit également, qu’en Écosse, les tamanoirs finissent votre tasse de café pendant que vous dormez ? Et seriez-vous capable de trouver un rapport entre un diable en boîte, un haltère, un réveil-matin, un cactus et une masse d’arme ?

Deux Frenchies ont mis la main sur des carnets secrets rédigés par le Dr Watson !
Ces carnets donnent un nouvel éclairage sur la réputation de l’éminent détective et de son secrétaire souffre-douleur, montrant Holmes sous un jour peu flatteur malgré son intelligence redoutable, et révélant un caractère présomptueux et vantard ! Quant à Watson, normalement condamné au rôle de faire-valoir, il vole souvent la vedette à Holmes (ce qui lui vaut moult punitions) et nous révèle des facettes insoupçonnées... Par obligation, il consigne la moindre phrase du détective dans de petits carnets et y ajoute, dans les marges, des commentaires de son cru. Pauvre Watson ! Ce n’est pas facile de vivre dans l’ombre d’un homme irascible, aussi brillant soit-il.

Cinq enquêtes originales
Ces cinq enquêtes originales sont menées avec brio et surtout avec beaucoup de cocasserie par le tandem de Baker Street, qu’il soit dépêché en Écosse pour protéger la reine des Highlanders déchaînés ou à la poursuite d’un individu friand de couleur rouge. Bien que parodiques, ces histoires sont dans la ligne des écrits de Sir Arthur Conan Doyle, lui-même. Pour démêler les fils de ces intrigues, il faudra faire appel à nos connaissances, en chimie, par exemple, ou en zoologie, sans oublier un peu de bon sens. Ceux qui s’attendent à la routine de l’enquête policière, avec la sempiternelle résolution de la fin, risquent d’avoir quelques surprises. Mais n’est-ce pas là, finalement, ce qu’on peut demander au plus grand des détectives, qu’il nous surprenne, encore et toujours ?...
Et pour les amateurs éclairés de bandes dessinées, les clins d’œil sont nombreux, comme ceux à un autre tandem célèbre, celui du capitaine Blake et du professeur Mortimer !

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